9 octobre 1967: la mort du Che
9 octobre 1967: la mort du Che

Après
avoir secondé Fidel Castro dans sa conquête de Cuba, le jeune
révolutionnaire se lasse vite de l'exercice du pouvoir et de ses
compromissions. Aussi en 1965 il tente de fonder des foyers de guérilla
en Afrique (particulièrement au Congo belge) où la situation économique
et politique semble la plus favorable à la révolution, puis il se rend
en Bolivie où il pense pouvoir mener une guérilla victorieuse contre une
armée mal préparée. Cependant, les forces boliviennes bénéficièrent des
conseils et soutiens de la CIA, des forces américaines, et même de
l'opposition du parti communiste bolivien hostile au Che en raison de
ses prises de position « réservées » vis-à-vis de l'URSS.
La
mort précoce du second de Fidel Castro et de sa vision originale du
monde selon laquelle l'hémisphère nord (tant les EU que l'URSS)
exploitait l'hémisphère sud contribuèrent à renforcer l'image d'un
révolutionnaire romantique et « pur », qui devint l'icone d'une partie
des étudiants contestataires de la fin des années 60, tant aux EU qu'en
France où Jean-Paul Sartre disait de lui qu'il était « l'être humain le
plus complet de notre époque ».

Aujourd'hui,
de nombreux mouvements politiques ou parapolitiques s'inspirent encore
du guevarisme: les sandinistes au pouvoir au Nicaragua, le président
bolivien Evo Morales ou encore les forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC) et l'Armée zapatiste de libération nationale au Mexique.
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